Pourquoi tant d’inertie en France ?

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17 réponses

  1. Myotis dit :

    Rouler à l’hydrogène c’est très bien et écologique, mais la méthode de production de ce gaz est elle bien polluante. Ce que l’on gagne d’un coté, on le perd de l’autre.
    Pour ma part, je roule au GPL, carburant non polluant. Il est assez difficile de trouver des stations qui proposent du GPL. La station de Saint Germain vient de le suprimer. C’est un autre problème de ces carburants écologiques : la distribution.
    En reprenant l’exemple du GPL, c’est un carburant non polluant (amusez vous à mettre les doigts dans un pot d’échappement d’une voiture qui ne roule qu’au GPL, vous verrez il n’y a aucune trace). Seulement la fabrication de ce combustile est le même que l’essence et le gazoile.
    Il y a encore quelques années, on voyait des flammes sortir des cheminées des raffineries de pétroles, et bien c’était le GPL que l’on brulait. Aujourd’hui on sait s’en servir pour en faire un carburant non polluant.
    Aujourd’hui le mieux pour ne pas polluer, c’est de prendre son vélo. Et en plus c’est bon pour la santé. 😉

    • hkir dit :

      Oui, pourles méthodes actuelles de production mais le piégage du co ² dans les couches profondes permet de remédier à cet inconvénient. De même, l’usage massif du photovoltaïque dans les process de production dans des zones inhabitées.
      Quand à la solution GPL, si elle est intéressante au point de vue local (peu de poussières, d’oxydes d’azote et pas de particules), elle est assez mauvaise au niveau co². A tel point que le gouvernement a failli supprimé le label « propre » au GPL au mois de juin. C’est à dire, retirer la possibilité de crédit d’impôts pour ce type d’installation. Cela aurait été la mort définitive de ce genre d’équipements. Heureusement, un sursaut de lucidité a permis de sauvegardé au dernier moment l’avantage fiscal.

      • jms dit :

        « le piégage du co ² dans les couches profondes  » ? de quoi s’agit-il ? :#

        • hkir dit :

          Il s’agit de capter le co² à la sortie des usines de transformation du gaz naturel ou du gaz de charbon en hydrogène, pour le réinjecter dans le sous sol. Par exemple, dans d’anciens gisements de pétrole; par la même occasion cela donnera un second souffle à certains gisements de pétrole dont on ne tire actuellement qu’environ 30 à 40 % de leur potentiel.
          La même solution serait envisagé en cas de mise en service de tranches importantes de centrales à charbons (c’est malheureusement d’actualité en France)

          Une hypothèse était également d’injecter le co² dans les couches profondes de l’océan. Je ne sais pas quel sera alors le bilan environnemental de cette solution.

  2. jna dit :

    Les bio carburants issus de l’agriculture ne constituent-ils pas un remède pire que le mal : qu’en serait-il de la pollution résultante d’une production agricole hyper intensive nécessairement ouverte aux ogm qui ne suffirait pas à couvrir la moité de nos besoins annuels en carburant en couvrant la planète de cultures de ce type.
    Sans compter, que produire du carburant à partir de betterave nécessite beaucoup d’énergie, pas sûr que le bilan énergétique soit positif ? à moins de faire tourner les usines à carburant au moyen d’énergie éolienne oui solaire.!

    Cela dit, ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire de ce côté là non plus.

    • Korie dit :

      En parlant des OGM, j’ai rencontré un commerçant de produits régionaux du Sud Ouest, lors de la foire de la St Michel. Ce que sa femme et lui-même m »ont dit est à faire frémir !
      J’envisage un article depuis cette rencontre, mais je ne sais pas encore par quel bout commencer.
      D’autant qu’ils vont se connecter sur le site pour cette occasion. Alors, il ne faut pas que je dise des bêtises !

      Quand aux soucis dûs aux problèmes de la distribution du GPL, c’est bien dans l’esprit français.
      L’inertie en France, voilà un titre qui conviendrait à bien des sujets.

    • hkir dit :

      Ce sont des bonnes questions. Ce qui est « valable » au Brésil, ne l’est pas forcément en France.

      • hkir dit :

        Mais l’INRA, l’iFP et le CEA travaillent actuellement sur un procédé qui permettra d’ici 2015, de transformer totalement (ou presque) une plante en alcool ou en biodiesel.
        Actuellement, le rendement est d’environ 1500 litres de biogazole à l’ha avec le colza, 2500 l d’alcool à l’ha avec le blé et 5000 litres d’alcool avec la betterave. Le bilan serait de 1 consommé pour 2 produit actuellement. L’objectif serait de passer de 1 consommé pour 3 à 4 produit.
        Particulièrement en utilisant des cultures pérennes comme le Miscanthus gigantéus (herbe à éléphant) au nord de la Loire ou la canne de provence (arondo donax) dans le sud de la France.
        Ces cultures seraient installées pour 10 ou 15 ans et sans engrais, ni arrosage intensifs permettraient de produire 3 à 4 fois plus de biomasse que les cultures actuelles. A suivre donc.

  3. jna dit :

    Economie d’énergie à Crécy : effectivement la plupart des lampadaires ne sont même plus allumés la nuit quand on monte sur le coteau nord, sauf peut-être celui du nouveau parking sauvage à camions.
    Pas besoin d’un système soffistiqué de délestage.

  4. hkir dit :

    Un progrès dont on a peu entendu parlé dans les médias:
    la mise en place d’un plan Gaz Naturel Véhicule en France.

    http://www.carburantgaznaturel.com/

    Et l’arrivée sur le marché de différents véhicules électriques ou mixtes:
    http://www.newteon.com/www/pg016.html

    Plus d’excuses pour rouler en diesel désormais.
    Le gaz naturel est 40 % moins cher que le gazole et produit 20 % de moins de gaz carbonique par rapport aux autres carburants sans compter les autres polluants quasi inexistants.
    Le prix de l’électricité à l’investissement est un peu dissuasif (50000 €) pour une Fiat Doblo électrique!
    Peut-être que les technologies Bolloré seront moins chères en 2007?
    http://www.batscap.com/default.html

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