Voulangis vu par les artistes : Sugimoto "Haystacks" – épisode 2

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20 réponses

  1. AS77 dit :

    merci à tout les personnes intéressés par l’argent et aux élus qui ont contribué, pour que notre jolie vallée des peintres soit à jamais défigurée.
    que plus un seul peintre trouverai une inspiration par la défiguration de ce patrimoine ,fini la vallée des peintres 😐

    • IndianaJones dit :

      Allons, Serge ! La vallée, tout du moins dans notre secteur, n’est pas encore si défigurée que ça par l’urbanisation. A Voulangis, comme sur d’autres communes avoisinantes, l’expansion de constructions immobilières apparaît dans les années 80. Elle n’a pu être possible dans la rue du luttin qu’à la fermeture de l’exploitation agricole… faute de repreneur, peut-être déjà, à l’époque.
      De plus, les communes devaient faire face à la désertification rurale pour ne serait-ce que (et c’est encore valable aujourd’hui) maintenir des sevices publics comme une école.
      Il n’y a pas toujours eu qu’une » affaire d’argent » derrière ces « maisons champignons ».

      Et heureusement pour nous, pour le plaisir de tous, les artistes d’aujourd’hui, professionnels et amateurs, sont toujours présents dans la « vallée des peintres du Grand Morin » qui reste pou nous tous, une « source »… d’inspiration.

      • jms dit :

        La rue du Luttin est celle qui a le plus changé ces dernières années, avec ces maisons neuves tout le long.
        L’urbanisation s’est arrêté avec la crise, et l’on ne construit guère plus depuis 4 ans.
        Tu parles de l’école. Elle a perdu des élèves ces dernières années, mais ce n’est pas du à une diminution de la population mais à un certain nomadisme scolaire …
        A propos d’argent, et c’est peut-être aussi un frein à l’expansion, les prix des terrains sont totalement dissuasifs et peu justifiés sinon par la rareté.

        • Florence dit :

          Concernant le prix des terrains, il faut dire qu’ils sont plus chers dans les endroits agréables, qui plus est relativement bien situés par rapport à Paris, je dis relativement car il y a évidemment plus près et mieux desservi. D’autre part je sais bien qu’il ne s’agit pas ici de terres agricoles, mais votre région fait partie du bassin parisien où les terres à blé sont les plus chères de France. Cela a t-il, indirectement, une incidence sur le prix des terrains à bâtir ?

          • jms dit :

            Le prix du terrain agricole est très bas par rapport au prix du terrain à bâtir, le rapport est de l’ordre de 1 à 1000.
            Pour rester dans le domaine agricole, s’il est vrai que les terres à blé c’est un peu plus cher qu’ailleurs, une terre à blé est bon marché par rapport à une terre à maraichage ou à arbres fruitiers. Et je ne ferais pas la comparaison avec les terres viticoles …
            Ce n’est donc pas la raison qui fait que c’est si cher, mais plutôt la rareté. La proximité de Paris est un argument des promoteurs, en général mensonger car ils se gardent bien de donner les temps de parcours aux heures de pointe.

      • Florence dit :

        Je me rends bien compte, quand je prends le train entre Esbly et Crécy pour aller à nos Assemblées Générales, que votre vallée « n’est pas encore si défigurée par l’urbanisation ». C’est très frappant de voir se succéder, la banlieue urbanisée de façon dense, puis de moins en moins dense, puis d’entrer dans un nid de verdure, très frappant et très beau.

        • retraitactif dit :

          pas encore..vous avez raison de le souligner probablement pas encore pour longtemps :#
          Coutevroult qui va être absorbée en grande partie de sa surface très rapidement , n’est qu’à 2 km par la route de la « frontière » avec Crécy.
          L’ultime chance qui reste pour Crécy, c’est d’avoir une topographie assez escarpée.
          les promoteurs n’aiment pas les dénivelés.
          Par contre Crécy étant encerclée de terrains agricoles assez plat ou en pente réguilère côté EST et côté NORD…??????? :# 😮

  2. jms dit :

    Cela reste une hypothèse. Il n’y avait probablement pas que ces meules-là à Voulangis. La différence avec les lieux actuels laisse perplexe. Une route rectiligne contre un chemin tortueux. Une horizon plat contre un paysage vallonné. Mais il est vrai que l’artiste a pu aussi embellir la réalité et laisser libre court à son imagination.

    • IndianaJones dit :

      Effectivement, il y avait un autre regroupement de meules à Voulangis en 1936, non loin de la ferme située sur le sentier de la Marre Pottier. Elles sont, certes, dans un champs près du sentier qui n’a pas une forme de « S » et de plus, il n’y a aucune végétation aux alentours des meules. Dans mes recherches, j’ai aussi inclut le fait qu’ Henry Sugimoto, qui avait élu domicile à Villiers sur Morin, a dû emprunter plus d’une fois la route du Luttin pour rejoindre son ami, André Dunoyer de Segonzac, qui résidait à Serbonne. D’ailleurs c’est en suivant son chemin de Villiers à Serbonne que tu peux découvrir le lieu de « Winter at Voulangis ».

    • retraitactif dit :

      Aux nostalgiques de la meule de foin…avez vous enfin trouvé l’aiguille qui se cache dedans :-d) 😀 🙁

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