Histoires de vannes

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36 réponses

  1. jms dit :

    Un article plein de fraicheur et qui nous rappelle le côté aquatique de Crécy.
    Une réflexion illustrée sur le rôle des vannage sur le grand-morin, vannages dont on ne voit pas trop pourquoi ils disparaitraient.
    Des cartes postales et photos qui nous montrent des lieux qui ont peu changé, sinon par la profusion d’arbres qui n’existaient pas alors.
    Merci à jna pour cette balade dans le temps.

  2. Clio dit :

    Là c’est du concret, on en apprend vraiment !

    Et toutes ces belles cartes inspirent vraiment aussi.

    Bravo ! je reviendrai souvent voir cet article.

  3. Mrs_Jones dit :

    Bravo Jna pour cette balade en Crécy et ses brassets :-d)

    La carte en « une » de cet article (la vanne du champ de foire colorisée) me semble imprimée sur un support différent des autres.
    Cela ressemble au papier-chiffon, utilisé à la fin du XIXème et début XXème, avant la généralisation de la pâte à bois pour fabriquer le papier.
    J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de travailler sur des affiches publicitaires des années 1900 pour Nestlé, imprimées sur un papier similaire à celui de cette carte postale ancienne.
    Ce maillage, proche de celui d’un tissu, est aussi présent sur les anciens billets de banque.

    • AS77 dit :

      beauté du paysage certes mais le ses de cette article vite écarté de son sujet que deviendrai la morphologie du cours d’eau,si on entreprend de faire respecter la continuité écologique ??? 😎

      • jna dit :

        il va falloir qu’on en cause vraiment un de ces jours. Pour le moment nous ne sommes que dans la phase de sensibilisation. 😉

        • jms dit :

          Sensibilisation à quoi ?
          A la nécessité de les maintenir ou au fait qu’ils pourraient disparaitre ?

          En fait je ne vois qu’un avantage à la suppression des vannage, ce sera super-pratique pour les descentes en canoës, ce sont les loueurs qui vont être contents !

          • AS77 dit :

            pas tout a fait et les loueurs vu les problèmes liés à leurs mauvais comportements en tous genre ,les responsables de la police de l’eau sont en réflexion sur les mesures à tenir,

          • jna dit :

            A la nécessité de les maintenir ou au fait qu’ils pourraient disparaitre ?

            Aux deux, car de toute évidences certains doivent être maintenus alors que d’autres pourront disparaitre ou être aménagés.

            • AS77 dit :

              Souvent perçue négativement, la continuité écologique n’est pourtant
              pas une affaire de « dynamiteurs ». Cernée par un cadre législatif
              important et ambitieux, sa mise en place sera pourtant bénéfique
              au pêcheur. Le point sur un dossier souvent mal compris.
              La continuité écologique c’est quoi ?
              La continuité écologique d’un cours d’eau se définit comme la libre circulation
              des organismes vivants, notamment les poissons, et le bon déroulement
              du transport des sédiments. Tout ouvrage transversal au cours
              d’eau, tel qu’un seuil ou un barrage, est un obstacle à cette continuité.
              Les ouvrages longitudinaux, tels les digues par exemple, ont également
              un impact sur la continuité écologique, en isolant les milieux aquatiques
              connexes au cours d’eau (les zones humides notamment).
              Un contexte règlementaire international
              traduit localement (voir tableau)
              La prise en compte du respect de la continuité écologique des cours d’eau
              découle de la Directive Cadre européenne sur l’eau qui fixe un objectif
              d’atteinte du « bon état écologique » des cours d’eau. La Loi sur l’Eau et
              les Milieux Aquatiques de 2006, ainsi que les récentes lois « Grenelle » ont
              abouti à la mise en place d’un plan national de restauration de la continuité
              écologique des cours d’eau, dont l’objectif est de réduire les impacts d’un
              nombre important d’ouvrages d’ici 2015. Concrètement, de nombreux barrages,
              seuils ou buses, devront être effacés ou aménagés dans le cadre des
              programmes locaux de restauration des cours d’eau que sont les Contrats
              Restauration Entretien (CRE).

              • jlv dit :

                Bonjour,

                juste deux questions :
                1°) qui paie les aménagements ? Les Sociétés de pêche ? Le contribuable (que vont dire
                les personnes qui détestent le poisson) ? Les propriétaires de barrages…?
                2°) devrons-nous payer une pompe de relevage pour remonter l’eau dans la frayère tant le
                grand-Morin sera bas… d’ailleurs, c’est bien la présence des vilains barrages qui permettent
                l’existence de cette zone humide à 300.000€ (réponds pas serge, je te provoque là).

                Moi j’aime bien la continuité des débits et des hauteurs d’eau avant celle dont il est question.
                Mais comme dit jna, voilà un beau sujet de discussion.
                JLV

                • jna dit :

                  J’espere bien que le PNR contribuera au financement de ces amenagemments. Une vraie opportunite pour ce machin de justifier son existence et son role en terme environnemental. Au dela bien sur, il y a également le beau defi de restaurer les zones humides en fond de vallees avec les amenagements en matiere d’agriculture que cela suppose (nous en avons déjà parle, vive le retour des meumeuh !!!!)
                  Reste que les proprietaires de moulins sont des barrages et entraves sur la riviere qui ont ete installes par leur predecesseurs. En particulier, je pense qu’ils toujours le devoir d’etre disponibles pour ouvrir le passage aus embarcAtions qui le reclament, au moins sur la partie domaniale de la riviere, a savoir depuis le moulin du Coude jusqu,aux deux confluents avec la Marne.
                  Les années qui viennent vont etre riches de projets j’espere.

                  • jna dit :

                    Il fallait lire ,, les proprietaires des moulins sont responsables des barrages …,,

                  • jms dit :

                    Il manquerait plus que le PNR serve à créer (en supprimant la régulation) des aménagements qui fassent revenir les inondations !

                    • AS77 dit :

                      revoyez votre copie Sieur JMS les barrages ne servent en rien à empêcher les inondations , 😉

                    • AS77 dit :

                      tien j’ai repris une de mes interventions sur les zones humides (si on rétablit le milieu naturel,les inondations seront plus fréquentes et plus graves ?
                      si les barrages ont contribué à réduire le risque de débordement jusqu’à la crue décennale en remplaçant les anciennes vannes et seuils, ils ont aussi leurs propres limites.
                      En réalité le barrage mobile assure l’écoulement de la valeur du débit entrant en débit sortant .
                      Des lors ,le barrage va progressivement s’abaisser à mesure que le débit augmente tout en maintenant un niveau d’eau identique à l’amont.La régulation n’est plus assuré quand le barrage est intégralement couché.
                      Par conséquent le niveau d’eau va lors progressivement monter dans le bief jusqu’à à sa cote de débordement.
                      En abaissant les barrages ,la rivière retrouve son niveau naturel et dispose alors d’une capacité de stockage plus importante ,apte à absorber les crues dans son lit mineur..
                      QUOI qu’il en soit,au delà d’une crue décennale avec ou sans barrage ,les débordements sont inévitables. )
                      avec un petit rappel au passage le morin s’écoule très avec les vannes ouvertes quand l’épisode pluvieux sera important ,donc comme cela se passait 11 années en arrière le morin monte la marne aussi,une fois que la Marne déborde le morin ne s’écoule plus et alors il va monter et déborder vannes ouvertes ,fermer même résultat
                      :b

                • AS77 dit :

                  😉 😎 😛 😉 :-b)

    • georges dit :

      comme votre commentaire est intéressant, Mrs_Jones ! et comme vous semblez l’induire délicatement : pour sûr, jna aura judicieusement investi dans une monnaie-papier-monnaie de forte plus value à terme !…
      Pour l’heure, seule peut nous en intéresser la charge historico-émotive, elle est déjà formidable et nous inspire, de toutes les façons !
      Merci encore à jna pour ses cartes postales anciennes que nous recevons comme si elles nous étaient postées hier et arrivées aujourd’hui !
      Quant à l’oiseau bleu de la Poste…

      • AS77 dit :

        comment une muse,
        pourrait elle s’inspirer d’une nature dénaturée :#

      • jna dit :

        l’oiseau bleu continue à s’en prendre aux cartes que je reçois … en faisant chauffer les enveloppes et fondre les pochettes plastiques à l’intérieur. 😕

        • georges dit :

          justement, je pensais à toutes ces enveloppes maculées de drôles d’empreintes, qui ne cessent de me parvenir aussi, régulièrement.
          Relisant votre « Appel à témoin postal » du 12 novembre dernier, je me faisais la réflexion que votre indignation avait sans doute été entendue, mais point écoutée par la machine postsale et fatale!
          Y a-t-il encore un espoir de faire remédier à ce désagrément qui fait tache, ou faut-il se résigner, ou se résoudre à se faire expédier certains documents sous forme de colis?

          • jna dit :

            Excellente question Georges.
            Suite à mon appel à témoins, j’ai poursuivi mon action auprès de la Poste.
            J’ai suivi la « voie hierachique » en écrivant au « receveur » de Crécy.
            Celui-ci m’a répondu (le chef d’équipe de la distribution, en fait) en m’indiquant qu’il avait transmis mon courrier au centre de tri de Lognes avec les éléments de preuve que je leur avais fourni.
            Suite à celà, j’ai été contacté par une personne du centre de tri de Lognes. Une personne très aimable qui s’est bien fait expliquer le problème. Après à ce premier appel, la même personne m’a de nouveau contacter pour me fournir des informations mais avec un espoir modéré de voir le problème se règler.
            Il m’a ainsi été indiqué qu’il y avait bien des problèmes connus avec les machines de tri et qu’une procédure était en cours vis à vis du fournisseur … bon, ça ne fait pas de mal, mais ce n’est pas rassurant pour autant. Au-delà de cela il est à peu près certain que l’ensemble du courrier qui arrive à crécy passe au final par la m^me machine qui va même jusqu’à exécuter le tri selon les tournées du bureau de distibution. Le courrier arrive donc à crécy en partie trié par tournée. C’est impressionnant car autrefois, la première tâche des facteurs à l’arrivée des sacs de courrier à la Poste était justement de trier les lettres en fonction des tournées, charge ensuite à chaque facteur de trier sa tournée et de ranger les plis dans l’ordre de sa propre distribution. Cette dernière tâche est toujours d’actualité. (j’ai connu ça quand je travaillais comme facteur en guise de jobs d’été il y a une trentaine d’années, la galère pour le débutant !!!!).
            Mais je m’égare. Bref la personne, toujours très aimable, s’est visiblement bien investie dans la recherche d’information. C’était à l’automne dernier. Depuis, quel progrès ?
            Je dirais que les choses se sont un peu améliorées par rapport à la situation qui avait justifié mon coup de gueule. Toutefois, il y a toujours des incidents et je continue à collectionner les enveloppes abimées, c’est à dire portant une marque brune de brûle, plus ou moins accentuée.
            Je suis « heureux » de savoir que je ne suis pas le seul à faire le constat. Et du coup je pense que ce serait bien si nous étions plus nombreux à en faire la remarque auprès du bureau de Poste de Crécy (je ne sais georges de quel bureau vous dépendez).
            J’avoue que je ne sais plus trop quelle attitude adopter. En attendant je m’en sorts en demandant à mes correspondants de ne pas utiliser de pochette plastique à l’intérieur des courriers qu’ils m’adressent lorsqu’il s’agit de cpa.

            • georges dit :

              j’ai lu avec attention votre compte-rendu des suites de cette mésaventure qui vous a occasionné plusieurs fois des préjudices, – et sur des cartes « postales », c’est un comble quand-même ! -.
              J’espère, jna, qu’on vous aura proposé un dédommagement! (…supérieur au prix du timbre…)

              Effectivement, je crois qu’il ne faut pas lâcher l’affaire, et dès mon prochain passage au bureau de Poste de Crécy (dont je dépends bien sûr),
              je ne m’affranchirai pas de la nécéssité de faire au bon guichet une remarque (car à marque,
              marque et demie!) au sujet de ces oblitérations malvenues, afin de laisser trace d’un mécontentement de plus, et, quitte à paraître timbré, d’évoquer le réel facteur de risque pour le contenu ou même
              le contenant de ce qu’on est censé recevoir dans l’état où il a été destiné.

              C’est une bonne idée de collectionner ces enveloppes témoin, (j’ai aussi eu l’une ou l’autre carte postale timbrée sans enveloppe, peu présentable), c’est même recommandé, non?

    • jna dit :

      Merci.
      Effectivement la texture de la carte est un peu granuleuse. Ce support ou cette finition est utilisée pour des cartes colorisées uniquement (mais pas toutes).
      Je vais essayer de creuser la question.

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