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33 réponses

  1. jms dit :

    Un mélane de parachute et de ventilateur ? on attend la photo avec impatience !
    Peut-être quelqu’un qui surveille ceux qui arrosent ou remplissent leur piscine bravant l’arrêté préfectoral.

  2. jna dit :

    Effectivement, nous l’avons observé le WE dernier, aux jumelles aussi, mais c’était le matin.
    A mon avis, il avait décollé des hauteurs de Villiers ou Voulangis.
    C’est très bruyant ce moteur de mobylette. J’ai d’abord pensé que c’était un nouveau type dépendeur de boues sonores. Je penche plutôt pour un agriculteur qui aurait décidé de nous pourrir le mois d’août jusqu’au bout.
    Si on faisait un tir au pigeon, :-b) pour une fois, le ball trap pourrait avoir un semblant d’utilité.

    • retraitactif dit :

      Bonne idée je ressors mon arc .

    • amorel dit :

      Je m’insurge contre cet esprit antiagriculteur primaire, et cet esprit yankee aux narines et aux oreilles délicates, qui ne supportent pas les effets collatéraux de ceux qui travaillent.
      Ces effets : Bruits des moissonneuses batteuses pendant la moisson et les mauvaises odeurs dues aux épandages de fumiers, lisier, boues urbaines ne sont pas nouveaux, ça fait partie des inconvénients de la vie à la campagne. Boire ou conduire, il faut choisir.
      La campagne, ce n’est pas seulement les fleurs sauvages et les petits oiseaux.
      La moisson dure à peine un mois par an, et les épandages de boues urbaines sont concentrés sur Aout.
      Quand ça sent trop mauvais à Crécy, allez donc faire un tour à Paris, ça vous changera les narines.
      Maintenant, en ce qui concerne notre Baron Rouge qui survole nos têtes, il s’agit sans doute d’un voyeur, qui avait envie de s’envoyer en l’air.

      • jna dit :

        « La campagne, ce n’est pas seulement les fleurs sauvages et les petits oiseaux. »
        Tout à fait Antoine. Pour preuve, il n’y a pas beaucoup de fleurs sauvages, et pratiquement plus de petits oiseaux ,ni d’abeilles … la campagne est de plus en plus propre, purgées de parasites, même si en contre partie, ça pue un peu !
        Insecticides, pesticides, herbicides, épandages, arrosages, pompages, n’embêtons pas ceux qui travaillent.
        Il ne s’agit pas de faire de l’esprit anti-agriculteur primaire (encore que ce soit le bon secteur !).
        Non, Jean Pierre Foucaud, je ne suis pas sûr que les épandages de boues urbaines soient si anciens et traditionnels que cela, … ne confondons pas avec le bon vieux fumier ki pue pas beaucoup.
        En flirtant un peu sur le net, il semblerait qu’il existe des additifs destinés à limiter les effets olfactifs, donc peut-être des solutions pour limiter les nuisances. Sans doute que cela coûte un peu des sous. A creuser.
        Quant à s’insurger, je pense que nous avons le droit de le faire en effet, contre tous ceux qui ne respectent pas les autres.
        :paf

        • amorel dit :

          Tu as raison José en ce qui concerne les boues urbaines, leurs épandages a commencé à l’apparition des stations d’épuration. Leur épandage dans les champs a été encouragé entre autre par une ministre de l’environnement : Mme Voynet.
          Mais, je ne saurais pas te dire depuis combien de temps, on en épand dans la région.
          Toi que ce phénomène importune, à vue de nez d’après toi depuis combien de temps est-il apparu ?
          En revanche l’épandage de lisier est assez ancien, et ça, ça cogne vraiment très fort. Dans notre région, il ne doit pas y en avoir beaucoup, parce qu’il y a peu d’élevage hors sol.
          Je pense que si tu es incommodé pas ces mauvaises odeurs, cherche en l’origine et propose une solution aux syndicats des eaux qui s’occupent de la gestion des boues urbaines pour appliquer des solutions techniques pour les désodoriser.
          D’un autre côté combien de jours, ces mauvaises odeurs ont duré ?
          Auparavant, il y avait une mauvaise odeur persistante à Meaux dégagée par la sucrerie pendant la campagne de betteraves.Maintenant ça ne sent plus mauvais : Il n’y a plus de sucrerie.
          Je pense nous devons respecter les gens qui travaillent, j’ai connu une famille d’éleveurs à Mitry Mory et une autre à Marles en Brie , dont la ferme et les élévages bovins , caprin, porcins étaient implantées depuis des temps qui précèdent ma naissance. Les municipalités ont accordé des permis de construire, des lotissements ont été réalisés. Les nouveaux habitants aux narines délicates se sont plaints des mauvaises odeurs. Parfois les éleveurs se sont faits agressés verbalement ou plus, par les nouveaux venus. Ces deux familles que je connais très bien ont finalement décidé de partir ailleurs pour être tranquille. Dans ces affaires je me demande qui respecte qui ?
          J’estime que si l’on décide de venir habiter à la campagne, il faut en accepter aussi les inconvénients et si l’on trouve la campagne insupportable, il faut retourner en ville , ou trouver un autre endroit plus propice à ses aspirations.
          Je pense que celui qui était là en premier a plus de droit, que le nouveau venu. C’est au nouveau venu de s’adapter, s’il n’en est pas capable, il doit en tirer les conséquences et repartir.
          Quant aux fleurs sauvages et les petits oiseaux, tu n’en trouveras pas dans les champs, mais les terres cultivées n’occupent pas tout le territoire.
          Je pense que dans les années à venir , les agriculteurs utiliseront moins de pesticides dans l’agriculture classique et que l’agriculture biologique va se développer.

          • jms dit :

            Certes ! le vilain envahisseur raleur jna en prend pour son grade.
            Mais tout de même !
            L’air que l’on respire n’appartient pas qu’à ceux qui sont nés là. Le droit du sol n’est pas inscrit dans la constitution, que je sache. Celui qui a acheté son terrain a les mêmes droits que celui d’à-côté qui en a hérité. « Liberté, égalité, fraternité » est-il écrit au fronton nos mairies, et « aimez-vous les uns les autres » dans nos églises.

            • amorel dit :

              Je prétends que c’est au nouvel arrivant de s’adapter et non pas l’inverse.
              Essayons d’aller au fonds du débat, combien de jours par an durent les mauvaises odeurs dues aux épandages d’effluents dans les champs ?
              En ce qui me concerne, je n’ai jamais mesuré, mais si on fait ça au pif , je dirai 1, 2 ou 3 jours par an.
              Si les nouveaux venus ne sont pas capables de supporter ça, je pense qu’il faut qu’ils prennent des vacances pendant cette période ou bien qu’ils s’en aillent plutôt que d’embêter les agriculteurs et les élus locaux.
              Le problème, c’est qu’au moment où ils ont acheté où fait construire leur maison, personne ne leur a dit : » attention, vous allez habiter dans un endroit où ça pue trois jours par an, pendant l’été. Réfléchissez bien avant de signer.  »
              Il faut peut être faire signer un engagement aux nouveaux habitants du style :  » Je reconnais avoir été informé que pendant quelques jours d’été des mauvaises odeurs émanent des épandages des champs alentours, et je m’engage à ne pas entamer de poursuites , ni de récriminations envers les responsables. « 
              Je pense qu’il faudrait faire la même au sujet des cloches. En effet, certains nouveaux venus ou touristes se sont plaints du fait que les cloches les empêchaient de dormir et qu’à 7h l’angélus les réveillaient.
              Jms, tu me évoques le droit du sol, je ne crois pas que ce soit le terme qui convienne, en effet il me semble que le droit du sol, c’est le fait de bénéficier de la citoyenneté française, si l’on nait sur un territoire français.
              Je pense que les premiers habitants ont le droit de conserver leurs us et coutumes et que les nouveaux venus n’ont pas le droit d’ interdire certaines activités qui sont antérieures à leurs arrivées, comme les épandages d’éffluents dans les champs et la sonnerie des cloches, pour prendre ces deux exemples là.
              Le respect doit être mutuel, je ne pense pas à quelques exception près, que les épandages d’éffluents qui sont réglementés soient faits par malice pour nous pourrir la vie.
              Le fait d’épandre des effluents autorisés par la loi n’est pas contradictoire avec :  » Liberté, égalité, fraternité  » ni avec l’amour du prochain.
              En vous lisant, je me rends compte du fossé qui existe entre le monde agricole et le monde rurbain, il faut que ces deux mondes qui cohabitent dialoguent, puissent se comprendre pour éviter les conflits. Peut être faut-il que les agriculteurs préviennent la population de Crécy , par communiqué de presse ; Attention, dans les jours qui viennent , ça va sentir mauvais, narines délicates s’abstenir « .
              Plaisanteries mise à part, l’information et le dialogue évitent bien des conflits.
              Maintenant, jna et jms si j’ai été trop rude ou si je vous ai offensé, pardonnez moi…

              • jms dit :

                Personnellement, je ne me reconnais pas dans ce terme de rurbain, je suis rural avant tout, sinon je ne serais pas là. Je connais bien le monde agricole et ses contraintes, les épandages c’est normal comme le son des cloches ou des coqs. Le problème n’est pas là, mais dans la justification que tu fais toi-même en considérant deux classes d’individus. Por moi il n’y en a qu’une.

                • amorel dit :

                  Mon discours est simplificateur, c’est vrai, en fait ce que je veux dénoncer et critiquer et vos commentaires montrent que vos l’avez compris c’est une attitude et non pas une classe de personnes.
                  Le terme de rurbain ne te visait pas, tu as raison ton parcours et tes origines font de toi un rural avant tout.
                  Dailleurs peu importe l’origine des gens urbaine, rurale,ou étrangère pourvu qu’ils s’adaptent à la vie locale, j’ai remarqué que souvent dans tous les domaines ils apportent du sang neuf , du dynamisme et des idées nouvelles, ça c’est le côté positif des nouveaux arrivés.

              • retraitactif dit :

                Entièrement d’accord avec le fait que c’est aux nouveaux arrivants de s’adaper et donc d’accepter les qualités et défauts de la vie à la campagne.
                Mias ce n’est pas touours le cas, regarde Bailly Romainvilliers-Chessy-Coupvray etc..Là les ruraux ont simplement été chassés de chez eux.
                Voir les tracteurs amener le grain aux silos,ça rassure,c’est qu’il y a encore des champs.
                En ce qui concerne les épandages, Tu dis que ça a toujours existé..probablement mais au seau, surement pas comme maintenant et il n’y a a qu’à voir les dégats occasionnés par les épandages de lisier et autres saloperies chimiques dans les cotes d’armor.

                • amorel dit :

                  A Bailly Romainvilliers-Chessy-Coupvray-Serris les agriculteurs n’ont pas été chassés, mais expropriés et indemnisés par les pouvoirs public pour un projet qui a été jugé d’un enjeu national ou régional. En fait il s’agit d’une grosse bombe immobilière, dont le détonateur fut le parc de Disney. C’est sûr que l’on ne leur a pas demandé leur avis, il s’agit d’une DUP, les pouvoirs publics ont décidé d’urbaniser un plateau de bonnes terres agricoles.
                  Qu’en dire de plus, c’est fait, la page est tournée, faut-il continuer sur cette lancée ?
                  Personnellement, ce que je regrette, ce n’est pas l’urbanisation, mais le choix de l’endroit, les bonnes terres agricoles à l’échelle de la planète sont une denrée rare. J’aurai préféré au risque de choquer certains que les povoirs public tapent dans la forêt,
                  En effet, les sols sur lesquels se trouvent les forêts dans notre région sont souvent des sols impropres à la culture, des mauvaises terres hydromorphes ( humide maraîcageuse ) , la forêt depuis 120 ans progresse sur notre territoire. Vous détruisez une forêt en 50 ans, vous la reconstituer. En revanche, vous détruisez des terres agricoles comme à Disney, où et comment vous les reconstituez ? Sur le plan de la gestion stratégique du territoire pour un pays comme la France qui a peu de matières premières, je trouve ça désastreux.
                  L’opinion publique est obsédée par la préservation des forêts, mais par la préservation des terres cultivables. Entre le sacrifice un ha de bonnes terres cultivables et un ha de forêt sur une terre hydromorphe, je n’hésite pas un instant.
                  Je pense que le choix s’est porté sur les bonnes terres, aussi parce qu’ ainsi les entreprises de BTP sont moins embêtées par l’évacuation des excès d’eau, pas besoin de faire de drainage, ça diminue le prix de revient.

                  Concernant les épandeurs à fumier ou a lisier mécanique, ça existe depuis 60 ans, avant ça se faisait au seau ou avec des charrettes à chevaux.
                  Tu as raison , il y a eu des excès en Bretagne, je pense que là bas comme ici, il y a désormais heureusement une réglementation qui limite les épandages. Il est vrai que ceux qui ont dénoncé ces excès ont été prophète à leur époque. Mais de grâce cherchons plutôt des solutions que des coupables, les agriculteurs n’ont fait qu’appliquer ce qu’on leur demandait de faire à l’époque.

                  • retraitactif dit :

                    Je suis bien d’accord avec ton premier et long paragraphe par contre pour le 2è maintenant on leur demande de faire autrement ou autre chose;il faut évoluer…

                  • jms dit :

                    Concernant le sujet de la préservation des forêts, je te rejoins assez. La forêt gagne du terrain en France et ce n’est pas de bonne augure car c’est souvent le résultat de l’exode rurale. Notamment dans le sud de la france où les paysans ne peuvent plus vivre et abandonnent leurs terres qui deviennent des friches puis des forêts impénétrables, des nids à incendie.
                    Par contre je me pose la question de la finalité de ce type de culture. Les fruits et légumes qui me sont chers, il faut les conserver c’est vital, le blé aussi pour faire du pain (quoique les gens n’en mangent plus beaucoup) mais toutes ces cultures à grande échelle, qui plus est subventionnées (contrairement aux fruits et légumes) : colza, soja, maïs, pois, … quel intérêt ?

                    • amorel dit :

                      1) Fruits et légumes
                      Je ne connais pas très bien la filière fruits et légumes, mais je sais qu’ils perçoivent des subventions, lorsqu’ils font des investissements ( serres, matériel d’irrigation ) en Ile de France à travers un dispositif appelé PRIMHEUR, en revanche les producteurs de fruits et légumes ne perçoivent pas d’aides directes couplées à la production ni d’aides découplées de la production jusqu’en 2009.
                      Pour 2010 , je lis dans ma documentation que les producteurs ayant déclaré des surfaces en légumes de plein champs ou pomme de terre de consommation se verront attribuer des DPU en application de l’article 63 du règlement CE 73-2009 avec une enveloppe de 30 millions d’euros.
                      Liste des productions éligibles : Tous les légumes de l’OMC fruits et légumes y compris : tomate, melon, légumes sous tunnels ( hors serre fixe ), persil et plantes aromatiques, plants de pomme de terre et semences de légumes ).
                      Voilà pour les légumes quant aux fruits, je n’ai rien, cela ne veut pas dire qu’il n’y aurait rien.
                      2) Finalité des cultures COP ( CEREALES OLEOPROTEAGINEUX )
                      -Le blé -> alimentation humaine ( pain, biscuiterie,céréales petit dej, beaucoup à l’exportation 2/3 de la production ) , alimentation animale ( vollailles, porcs ), industrie ( éthanol comme additif aux carburants par exemple ) , combustible dans les chaudières à grains ( marginal ).
                      – L’orge brassicole pour la bière
                      – L’orge fourragère pour nourrir les animaux
                      – L’avoine pour les chevaux et pour certaines farines
                      – Le seigle alimentation humaine et animale
                      – Le sarrazin : pour les galettes que mangent lomig et la bière Telenn du
                      – Le colza extraction d’huile pour l’alimentation humaine et comme carburant après transformation
                      et les touteaux pour les animaux.
                      – Le soja idem, mais il est peu cultivé en france , en revanche les tourteaux de soja sont importés des USA et du Brésil pour l’alimentation des bovins.
                      – Le tournesol idem au colza
                      – les pois pour l’alimentation animale en perte de vitesse à cause d’une maladie virale : Aphanomyces
                      – les feveroles alimentation humaine en Egypte et animale en europe, ce ne sont pas les mêmes variétés.
                      – le maïs alimentation humaine et animale
                      – Les betteraves -> sucre et alcool
                      Il existe d’autres utilisations pour tous ces produits agricoles que je ne connais pas de tête.
                      Le lin oléagineux pour l’industie -> peinture et les tourteaux pour l’alimentation animale
                      Le lin textile pour la confection de vêtements
                      Notre pays a peu de matières premières , l’agriculture est pourvoyeur de matières premières pour l’industrie agro-alimentaire et l’industrie.
                      Le lin textile

              • jna dit :

                1. Tout d’abord cher Antoine, sache que je suis le premier de ma famille à ne pas être agriculteur. Ainsi, je suis fils d’agriculteur, petit fils d’agriculteurs des deux côtés et ainsi de suite aussi loin que notre mémoire s’en souvienne. Alors quand je parle des agriculteurs, je sais assez bien aussi de quoi je parle. En revanche, nous ne parlons pas des mêmes agriculteurs, c’est sûr.
                Je suis né à La Ferté Gaucher à l’ombre des silos de la coopérative agricole et mon enfance, je l’ai passé dans une ferme. Bref, je suis briard de longue date et n’ai aucune leçon à recevoir sur ce point, la commission de pûreté raciale pourra repasser.
                2. Pour ce qui concerne, ce qu’il faut bien nommer le droit du sol ou d’antériorité défendu par notre ami amorel, je pense qu’il faut nuancer en pesant bien les droits et les devoirs de chacun. La règle primordiale, c’est le respect de l’autre et des contrats moraux.
                Par exemple, quand une commune crée un lotissement, ce ne sont pas les nouveaux habitants qui décident de le créer mais les gens en place, ceux qui on élu la municipalité en place. Ils doivent donc avoir conscience de ce que ce lotissement va aussi changer pour eux. Sinon, c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre. Je suis d’accord, les nouveaux doivent s’adapter et savoir ne pas tout exiger, c’est absolument certain, mais les anciens doivent en faire de même.
                Tout est question d’équilibre.
                J’habite Crécy depuis 21 ans, j’ai acheté mon terrain à la commune qui a utilisé cet argent pour rénover et agrandir ma maison de retraite. La commune avait besoin d’argent, je ne me suis pas imposé. Ceux qui savent ce que rembourser une mensualité pendant 20 ans ou payer un loyer seront d’accord avec moi pour croire qu’ils n’ont pas moins de droits que les agriculteurs du cru.
                En fait, cher Antoine, le sujet était très ciblé, autour des épandages de boues et/ou de lisier. Tu nous as entraîné sur de faux débats. Il n’était pas question d’aborder la question des anciens et des nouveaux. Alors reevnons à ce sujet bien précis.

                Tout d’abord, les agriculteurs n’épandaient pas de boues de stations d’épuration quand je me suis installé. Je ne critique pas, en ce sens, une activité traditionnelle et millénaire qui aurait pu faire le charme de nos campagnes depuis toujours, tellle le son du clocher ou le chant du coq. Nos l’épandage de boues est bien récent. Les épandages de fumier de bovins, du temps ou il y avait des meuhmeuh dans la région, ne posaient pas le même problème. Nous sommes face à une question nouvelle, une question économique, environnementale, bref une question de société.
                Oui, les odeurs de merde pendant le mois d’août ne sont pas tolérables. J’ai passé les 15 premiers jours d’août chez moi (la prochaine fois tu me paieras des vacances) et nous avons du nous rabattre à plusieurs reprises à l’intérieur, avec impossibilité d’aérer les chambres sous les combles lors des soirées en question. Oui, ça m’a gâché un peu les vacances et ce n’était pas comme ça avant.

                Il y a deux ans, Bailly Romainvilliers a été envahi pendant plusieurs jours par des odeurs hyper nauséabondes. Il s’agissait très vraisemblablement d’épandage de lisier, provenant de la ferme de cochons sise sur la commune. Suite aux plaintes des habitants, le maire de la commune qui est copain des épandeurs a indiqué qu’il s’agissait d’épandages de boues, donc autorisés, mais c’était à mon avis, pour couvrir une bavure malodorante. Les gens qui souffrent d’allergies, de problèmes pulmonaires ou de sensibilité des yeux sont alors exposés à des risques divers, mal connus, ou plutôt que l’on ne veut pas connaitre en France (il faut plutôt se tourner vers des études faites au Canada pour trouver des éléments sur ces sujets).
                Mon épouse qui travaillait sur Bailly a été victime pendant ces jours-là d’une réactivation d’une ancienne déchirure de cornée, sans explication mécanique. Seule hypothèse formulée par l’ophtalmo de l’hopital, une réaction à une irritation quelconque (chimique, fumée, gaz, ???) … ce n’est qu’après que nous avons évoqué les émanations de …. rejets qui s’il s’agissait bien de lisier peuvent être hyper irritantes (la concentyration en hydrogène sulfuré des lisiers est un vrai sujet).
                Donc, d’entendre quelqu’un me dire que les odeurs de merde, on les aime ou on les quitte, …. ça m’énerve juste un peu. 😐
                A ce petit jeu des tout gentils et des méch …

                • retraitactif dit :

                  Ou est le reste? 😮 :#

                • jms dit :

                  La fin du commentaire, fort long et bien argumenté de jna, s’est perdue, semble-t-il. Ou s’est-il perdu dans ses pensées ?
                  A mon avis le dernier mot était « méchants » mais qu’y a-t-il après ?
                  Ceux qui veulent connaître la suite devront payer la cotisation à l’association des brionautes. Non, c’est une blaque (quoique voila une idée :-b) ). On attend la suite avec impatience.

                • amorel dit :

                  1) Pour répondre à ton premier paragraphe, je n’ai ni utilisé le mots briard ni le mot race dans mon commentaire, mais ancien habitant et nouvel arrivant ce qui a une portée universelle qui dépasse la seule Seine-et-Marne.
                  J’ai également utilisé les mots rural, urbain et rurbain c’est pareil ce ne sont pas des concepts locaux ou régionaliste.
                  Là-dessus tu te trompes de débat ou tu t’enfonces dans le procès d’intention;
                  Ce que je dis est valable, il me semble sous tous les cieux et les latitudes et à toutes les époques, par exemple ( américain-amérindien, anglais-aborigène, arabe-berbère, etc..).
                  Tu nous parles de tes origines, c’est intéressant, cela nous permet de mieux te connaître et de te comprendre.
                  2 ) Je défends ce qu’il convient plutôt de nommer le droit d’antériorité plutôt que droit du sol, je n’en fais pas un absolu, le respect des personnes lui est supérieur.
                  3 ) Tu nous dis que ce phénomène d’épandage des boues urbaines est récent, avec son cortège de mauvaises odeurs.
                  En ce qui me concerne, je suis rentré de chez mes beaux-parents le 6 Aout et j’ai repris le travail le 10, je n’ai pas remarqué de mauvaises odeurs à par ce matin du 22 aout vers 11 h, mais tu habites du côté de Bouleurs et moi du côté de Voulangis, ce qui peut expliquer pourquoi nous n’avons pas la même perception du phénomène. L’année dernière je n’ai pas bougé du mois de Juillet et du mois d’Aout , je n’ai pas de souvenir de puanteur.
                  As tu pu localiser, le ou les champs d’où venaient le pestidentiel ? Contacter le ou les agri en question pour trouver une solution :
                  – Passer un outil ( cover crop ) pour enterrer les boues
                  – Limiter les épandages à une certaine distance des habitations ? mais laquelle ?
                  – Rajouter des produits désodorisant les boues.
                  Je pense que dans ton quartier tu n’es pas le seul à souffrir de ce problème, dans ce cas vous pouvez faire remonter le problème au niveau de la municipalité ou des municipalités, si Bouleurs est concerné.
                  3) Je n’ai pas écrit que les odeurs de merde on les aime ou on les quitte , mais les mauvaises odeurs on les supporte ou on les quitte, ce qui n’est pas la même chose. A mon niveau là où j’ habite cela me semble supportable, mais je penses que pour réagir aussi violemment verbalement tu dois être plus exposé que moi.
                  Si je te relis :  » Je penche plutôt pour un agriculteur qui aurait décidé de nous pourrir la vie le mois d’aout jusqu’au bout. Si on faisait du tir au pigeon, pour une fois le ball trap pourrait avoir un semblant d’utilité. « 
                  Finalement quand je relis ton texte, c’est encore une fois le syndrome du pompier-pyromane.
                  3) En ce qui concerne le financement de tes vacances, je pense que tu devrais plutôt d’adresser à l’agriculteur qui exploite les terres d’où viennent les odeurs et aux entreprises qui gèrent les stations d’épuration, cela me semble plus pertinent.

          • retraitactif dit :

            C’est bien beau de pester contre ci ou ça…Mais avons nous vraiment conscience que la planète( donc nous) est en réel danger?
            pour ça je vous invite à aller sur le forum « la planète en danger »et son corollaire »que faites vous pour elle »et vous invite à dire ce que vous faites vous..et non pas ce que ne devrait pas faire les autres.

      • Florence dit :

        Tiens au sujet de la moisson, y a t-il chez vous la Messe de la Moisson comme cela se fait dans le Pays de Caux. L’office a lieu dans une cour de ferme. L’autel est décoré avec des épis de blé. Il y a des enfants en costume normand. Le prêtre bénit le matériel agricole. Mon rêve, non réalisé jusqu’ici, assister à une Messe de la Moissons. Mais je ne sais pas comment faire.

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