le passage du livreur de bois

Passer ses vacances de Noël, à Crécy et dans sa région, c’est vraiment une super idée, car les loisirs ne manquent pas.
C’est l’hiver, alors toutes les activités de saison sont possibles, cocooning, plaisirs de glisse, luge, pêche sur rivère gelée, bons hommes de neige, cuisine du panais, et surtout, parcequ’il fait froid, il faut penser à rentrer du bois de chauffage.

Quelle est belle et rassurante la cheminée quand la flambée est lancée.

Mais pour en arriver là, il faut d’abord trouver le bois : de la bûche en 50 cm, en feuillus ou en résineux.
La commande a été passée la semaine dernière et depuis j’en rêve toutes les nuits, je suis en effervescence dans l’attente du grand moment qu’est toujours, le passage du livreur de bois. 

Chez les jna, la maisonnée s’est éveillée tôt, au premier chant du coq, car il faut préparer le terrain.

8H15, le jour est à peine levé et déjà je m’active dans la pénombre.
D’abord, il faut faire de la place du côté du lieu de stockage. Je pose les rodins sur des parpaings et je stocke le bois, le long d’un pignon exposé est, pour être mieux protégé de la pluie. Le bois rentré aujourd’hui sera en grande partie consommé l’an prochain. D’ici là, il aura pris un an de sèchage en plus, c’est toujours mieux (3 ans au lieu de 2).

Il faut aussi, préparer l’aire de déchargement du camion. Pas facile. Sur le trottoir c’est pratique, mais dangereux, car forcément le tas de bûches déborde largement sur la chaussée. J’ai donc opté pour un déchargement sur mon allée de garage. Alors pour éviter les salissures, je place un plastic sur le sol. Je continue ? 

Finalement, le livreur n’est pas passé très tôt, j’ai eu le temps d’avaler un petit dejeuner  et ça tombe bien car il convient de prendre des forces d’autant qu’il ne fait pas chaud ce matin.
A 9H45, les 5 stères commandés sont là. Le déchargement s’est passé sans casse (faut pas abimer le portail).
Et voila, y plus ka. C’est simple comme un projet AFR, mais il faut quand même aller au bout.

En choississant de pratiquer cette activité pendant les vacances scolaires, il est possible de bénéficier d’une main d’oeuvre estudiantine gratuite. L’an prochain, j’y penserai, je ferai appel aux karatékas de la région pour m’aider à refendre les plus grosses bûches. 
Pas simple de mettre, les fils sur le pont, c’est un effort remarquable pour eux que de sortir à cette heure matinale (il n’est que 10H30).
Enfin, c’est parti, il faut transporter les bûches vers le lieu de stockage, soit sur une distance d’une vingtaine de mètres.

Je ne vais pas vous raconter le détail de la matinée, Vous pourriez vous lasser. 

Mais pour vous remercier de m’avoir suivi jusque là, (si si, c’est courageux), je vais vous révéler ma technique de travail, totalement inédite et écologique.

Pour transporter le bois depuis l’aire de livraison jusqu’à l’aire de stockage, je vous conseille d’utiliser une brouette.

Longtemps j’ai transporté les bûches à la main une à une, c’était long et pénible à la fin.

Un jour j’ai acheté, une brouette et depuis je ne m’en sépare plus.

La photo d’à côté vous montre comment grâce à la brouette, je transporte deux à trois bûches en un seul trajet, ce qui représente un gain de temps considérable.

Enfin, grâce à cette technique ultra efficace, au bout de deux heures, pas plus, les stères ont été mises au carré.

N’est-il pas beau mon tas de bois, à côté de chez moi.

Voilà, c’est fini pour 2008, avec ce 2500 ème article du site !
  
Excellente Année 2009 à tous.