Tables rondes romanaises – 2
L’édition ne fait pas dans la modestie
Thème de cette table ronde "Frustration et anonymat sur internet" |
Le titre de la table ronde ne fut en rien le sujet de la discussion mais, semble-t-il, l’avis de certains participants à propos des commentaires. Face à des textes présentées en ligne, les commentaires ne seraient que la manifestation d’une frustation de celui qui n’a pas su se faire publier. Un avis contesté dans le public.
Les blogueurs auteurs reconnaissent le rôle essentiel d’internet pour se documenter. Tel le lauréat du prix de "blogauteurs" qui a décrit des rues américaines dans son roman en les ayant seulement visitées par google ! Mais est-ce sufissant pour s’imprégner de l’esprit d’un lieu où l’on va situer son action ? |
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La vidéo ci-contre est l’intervention d’un spectateur. Sa conclusion (non enregistrée) fut : le livre est un objet mort !
Petite devinette : qui s’exprime dans cette vidéo ? |
Les intervenants ont rappelé le rôle de découvreur qu’est internet. Un auteur de blog littéraire ou de blog de vie n’est peut-être ni écrivain ni auteur, il est blogueur avant tout. C’est un concept nouveau qu’il ne faut pas forcément opposer à l’écrivain classique. L’intérêt du blog est d’abord son côté démocratique (tout au moins dans les pays vraiment libres) qui permet à tout un chacun de s’exprimer et de trouver son public et comme toujours ceux qui ont du talent sauront durer !
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(article vu 7 fois)
Le net est jeune et ne peux encore à l’heure actuelle savoir ce que sera son avenir. Il est aussi multiple et très certainement ne peut se résumer à une compétition entre pro et amateur. ce qui surprend tous les milieux historiques tant de la presse que de l’édition, c’est son ouverture à tous et les milieux pro ne savent pas encore trop comment se situer et de ce fait ressentent une vexation de se voir en compétition avec une publication qu’ils ne peuvent contrôler.
Je crois aussi qu’au festival de Romans le malaise est inverse, certains participants se voudraient pro et ne se sentent pas reconnus par le milieu pro. Combien de journalistes simple pigistes dans les médias papiers, aimeraient vivrent en publiant sur leurs blogs ou ouvrir un site comme rue89 ou autres.
Si tout cela prouve le succès de la toile ou chacun aimerait trouver sa place et être reconu, c’est aussi oublier le pourquoi de la création du web. Il était à son départ un lieu de partage et d’échange, ce que bien entendu aucun pro ne peut accepter car si l’on parle échange avec un site marchand ou professionels cet échange ne peut avoir qu’un seul type : le paiement par l’argent !! Alors que le web serait plutôt « troc » en échange gratuit.
Le net remet tout en question : le droit d’auteur en particuliier, l’échange marchand. En créant un nouveau bien mais virtuel qui ne se marchande pas toujours.
Cette toile qui aujourd’hui semble révolutionaire sera pour demain intégrée totalement à la vie de tous dès le plus jeune age. Alors ne boudons pas notre plaisir et n’oublions pas le partage… Cette richesse gratuite offerte d’un simple clic, il faut par dessus tout la protéger 😛
Analyse intéressante et que je partage pour l’essentiel.
Certes, le net est jeune mais il a déja beaucoup évolué.
On n’est plus à l’époque om on s’extasait sur la possibilité de communiquer facilement avec l’autre bout du monde. Cela est dépassé. Maintenant on attend plus de contenu et de qualité dans les pages rencontrées et les échanges. C’est vrai en particulier sur ce site où des articles d’il y a 4 ou 5 ans se contentants d’un simple fait ou d’une recopie d’infos glanées ailleurs sur internet ne seraient plus pertinents. A côté de cette recherche de qualité, l’esprit des débuts s’est dégradé. Le partage fait place à l’égoïsme bien trop souvent. N’importe quel amateur qui diffuse une mauvaise photo qu’il a prise sera prêt à vous faire un procès pour l’avoir utilisée. Impensable il y a quelques années où l’esprit d’internet était avant tout le partage avec tout le monde.
Pour l’avenir, c’est vrai que tout reste à faire. La création sur internet n’est qu’à son début. Pour l’instant internet est d’abord un diffuseur de création et assez peu un outil de création, mais cela viendra.
Les rapports entre pro et amateurs sont en effet encore flous et basés sur des vieux principes, ceux de la monnaitisation de tout, comme tu le rappeles.
Pour répondre à la question, ne s’agit-il pas de notre Breton………….
En effet, c’est bien lomig, le spectateur perturbateur qui met les pieds dans le plat.
Peut-on être d’accord avec ce qu’il dit ? Peut-être pas complètement.
Est-ce que tout écrit est de la littérature, c’est la vraie question ?
On n’est plus aux débuts d’internet où l’on découvrait la merveille de la technique et où tout ce qui était écrit sur internet était admiré du fait de la prouesse technique.
De nos jours, on exige sur internet plus de qualité et de consistence qu’autrefois. Si c’est juste pour se saluer ou pour écrire des banalités il y a les chats pour ça.
Mais heureusement, tout cela se régule naturellement, la qualité est en progression parce que tout le monde vient écrire sur internet, et de ce fait la qualité est tirée vers le haut.
n’oublions pas la notion de plaisir ; qu’il ne faudrait pas perdre !! Car là serait le risque de l’avenir, à trop vouloir bien faire. Cet amateurisme de l’écrit, j’y tiens beaucoup ainsi que du réactif m^^eme si parfois les biens pensants se sentent offusquer devant certains types de commentaires et désireraient s’approprier les forums afin de pouvoir rester entre gens de bonne société.
L’évolution future, sera la parole et l’image. Peu à peu, ceux-ci prendront la place du texte. dailymotion et autres ont de l’avenir… Et puis les news générations vont s’approprier tout cela et nous apporter une fraicheur !!… Croyons le, la toile en est encore à son balbutiement. Nous ne commençons seulement à le découvrir et à le défricher ce monde du vrituel.
Le plaisir, en effet c’est la motivation première, comme de beaucoup d’activités bénévoles !
L’avenir est encore en partie inconnu. Une piste sera l’adaptation à des nouveaux formats de diffusion (on en reparlera lors de l’article n°4 sur les tables rondes romanaises, c’est pour bientôt).
Ecrire sur un lieu …. sans s’y rendre est une imposture intellectuelle …. nous en reparlerons !
C’est pourtant devenu une méthode de travail.
Si tu prends certains romans policiers à succès, tu constateras à la dernière page, une pléthore de remerciements aux nombreux documentalistes et experts en tous genres qui ont apporté les informations à l’auteur pour éviter à celui-ci de se déplacer sur les lieux et sans qu’il ait à cotoyer des personnes du milieu social où se situe l’action.
Savez-vous quand nous avons utilisé le terme « blog » pour la première fois ?
C’était exactement le 12 novembre 2003, il y a près de 5 ans.
Et oui, mes biquets, à l’époque je me demandais si finalement, notre site n’était pas un blog.
Le blog semblait encore être attaché à l’idée d’un auteur unique (le fameux journal personnel).
« Et si je vous dis que http://www.district-crecy.com n’est rien d’autre qu’un « blog » communautaire.Cela vous parle-t-il ? » : voici la première utilisation du terme dans un article. Voir : /?p=254.
le blog !!! c un blogueur avec un état d’esprit 😉
donc
non district n’est pas un blog communautaire mais un site associatif fonctionnant sur le principe blog 😮
Maintenant il est vrai que le blog a mis au rencart le site internet en ouvrant cette page facile d’utilisation, trop et très souvent copié aujourd’hui. Mais le blog restera la personnalité d’un blogueur avant tout, quelque soit le contenu du blog et chaque plateforme où le blog fonctionne, n’est pas choisie par hasard par le blogueur.
Ce qui n’enlève rien à la qualité des échanges et aux informations traitées sur ce site portail de Crécy-la-Chapelle. Et puis entre nous !! Est-ce vraiment important ? Tant que les participants s’y sentent bien et à l’aise pour intervenir. N’est-ce pas cela qui compte !? :#