Le nuage de Tchernobyl sur la brie

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5 réponses

  1. 1Connu dit :

    Au moment ou l’information est arrivée en France, je crois me souvenir que personne n’a vraiment prété attention à cette catastrophe car les infos « officielles » qui venaient de l’URSS » n’était pas vraiment alarmistes.
    C’est au fil du temps que les infos un peu plus précises ont été distillées; les infos sur les réelles conséquences sont venues bien après.
    On nous avait dit à l’époque que le nuage radioactif n’était pas parvenu jusqu’à nous d’ou l’expression populaire qui a suivi « le nuage radioactif n’a pas franchi nos frontières »;ce que primaires que nous sommes avons tous plus ou moins cru.
    Il faut bien comprendre que dans le domaine de l’énergie nucléaire ou d’ailleurs en toute chose, le risque 0 n’existe pas et que derrière tout ça ce sont les hommes avec leurs qualités et faiblesses qui « pilotent ».
    Fasse que un tel accident ne se reproduise plus nulle part.
    Pour nous « briards » n’oublions pas que la centrale de Nogent sur Seine est à environ 60 km;c’est tout proche.

  2. jms dit :

    A l’époque j’étais en vacances dans le sud-ouest. La télé en parlait beaucoup. Pour les habitants de l’est de la France, il était conseillé de laver ses légumes à plusieurs eaux mais en dehors de cela il n’y avait aucun risque.

    • FrAn6 dit :

      pas de risque puisque le nuage n’avait pas franchit la frontière, aujourd’hui l’on sait que certaines maladies de la thyroïde ne seraient pas étrangères à ce nuage non promeneur au-dessus de la France. Beaucoup se plaignent de malaises en rapport avec les ondes provenant des antennes pour les portables, je me poserai le pb de la cause différemment, mais… j’suis pas compétent en la matière.

    • RC dit :

      Lors de l’explosion d’un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl, j’habitais à Strasbourg.
      L’information fut donnée par les médias, assortie de commentaires de la SCPRI, minimisant l’impact de cet accident. Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter outre mesure car cette centrale était à 1630 km.
      Les alsaciens qui parlaient le dialecte rapportaient des informations contradictoires provenant des radios allemandes faisant état de mesures de précautions prises par nos voisins : champs de salades détruits, aliments contrôlés sur les points de vente avec des compteurs de Geiger, production locale de lait détruite, etc…
      Les informations françaises étaient si rassurantes que nous pensions que les allemands en faisaient trop, en raison de leur sensibilité écolo. Jamais il n’a été dit que le nuage se trouvait à une altitude de 2000m, et qu’il avait survolé l’Alsace à deux reprises en mai. Je me souviens que la vie continuait en France normalement. Les laitues alsaciennes ont continué à arriver sur les marchés et les strasbourgeois les ont consommées.
      Ce n’est que plus tard qu’un laboratoire indépendant : la CRIRAD, à Montélimar, a donné des informations contradictoires et inquiétantes, mais le nuage était loin.
      Le problème est difficile car là ou il n’a pas plu les retombées ont été faibles, mais là où il a plu un peu, les légumes à feuilles ont été contaminés, mais ils ont été lavés en cas de grosses pluies et les éléments radioactifs sont entrés dans le sol, contaminant les champignons par leurs racines, mais décontaminant les feuilles..
      Il est faux de parler de seuil dangereux sauf si l’on évoque des statistiques, car la sensibilité d’un individu à l’autre varie dans de grandes proportions. Une augmentation de la radio activité a probablement pour conséquence une augmentation des cancers, mais les effets ne se constatent que plusieurs décennies plus tard, et les facteurs sont si nombreux qu’il n’est pas possible de relier positivement la cause aux effets. A Strasbourg tout semble oublié. Si le manque d’information était volontaire pour éviter la panique, le résultat est au dessus des espérances. Des cartes de radioactivité ont été publiées longtemps après. A ce jour elles sont encore différentes les unes des autres ?

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